New York et Gary Peacock

L’avion vient d’atterrir à New York et un taxi m’amène directement à l’usine Steinway pour choisir le piano sur le lequel je vais jouer avec Gary Peacock. Bradley fait visiter l’usine à toute l’équipe et me conduit vers cette salle dans laquelle plusieurs dizaines de piano ont été ouverts pour que je choisisse l’élu ! Au début, je pensais que ce serait infaisable, car ils étaient tous très bon ! mais peu à peu, certains se désignaient comme étant plus réceptifs à ma sonorité, c’est une sensation très agréable. Comme si un cheval pur sang manifestait une affection au cavalier qui le montait. J’ai choisi le piano n°309. Quand il est arrivé le lendemain au studio Avatar, Katsu, l’ingénieur du son, me congratule. Pourquoi ? lui demandais-je ? « tu as choisi le piano qu’a sélectionné Keith Jarret » Quelle surprise !

L’avion vient d’atterrir à New York et un taxi m’amène directement à l’usine Steinway pour choisir le piano sur le lequel je vais jouer avec Gary Peacock. Bradley fait visiter l’usine à toute l’équipe et me conduit vers cette salle dans laquelle plusieurs dizaines de piano ont été ouverts pour que je choisisse l’élu ! Au début, je pensais que ce serait infaisable, car ils étaient tous très bon ! mais peu à peu, certains se désignaient comme étant plus réceptifs à ma sonorité, c’est une sensation très agréable. Comme si un cheval pur sang manifestait une affection au cavalier qui le montait. J’ai choisi le piano n°309. Quand il est arrivé le lendemain au studio Avatar, Katsu, l’ingénieur du son, me congratule. Pourquoi ? lui demandais-je ? « tu as choisi le piano qu’a sélectionné Keith Jarret » Quelle surprise !
Les échanges avec Gary étaient quasi télépathiques. Il comprenait tout avant tout commentaire. A un moment, il m’a demandé pourquoi mon accord sonnait bien alors qu’il défiait toute règle connue ? normalement, il ne devrait pas sonner ! Je lui explique alors, puis fait appel à un traducteur parce que cela devient très technique, puis deux, trois … et nous commençons à revisiter l’histoire du système tonal, les bi tonalités, l’atonalité, le dodécaphonisme, pour finir avec ce pied de nez :  » Gary, this chord is a joke ». Et là, éclats de rire ininterrompus. La récréation est finie, nous revenons à la vraie musique, celle qui s’impose dans ce qu’elle est, non dans ce qu’on en dit !
Bradley nous fait visiter l’usine Steinway de New York. Le temps s’est arrêté dans ce lieu magique !
Le cintrage des pianos à queue
Le temps n’existe plus à l’intérieur de l’usine Steinway
Accueil « héroïque » dans les salons des usines Steinway & Son

Une réflexion sur “New York et Gary Peacock

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