Robert Kaddouch suit l’enseignement de Pierre Sancan qui contribue à l’aider à forger une technique pianistique solide. A l’École Normale de Musique de Paris, il explore le répertoire romantique avec Bruno Rigutto. Yannis Xenakis l’initie à la musique contemporaine et particulièrement à sa conception de l’acte de création. Ses échanges avec Pierre Boulez et Maurice Ohana contribuent à forger sa pensée musicale. Martial Solal, enfin, lui montre la voie de la grande improvisation.
A 16 ans, Robert Kaddouch commence à donner des concerts classiques. Il se tourne rapidement vers l’improvisation dont il pressent déjà la puissance formatrice et créatrice. Il l’utilise dans l’enseignement qu’il commence à dispenser à de très jeunes enfants. Parallèlement, il joue et enregistre en duo avec Martial Solal, en trio avec Daniel Humair et Césarius Alvim, puis avec Jean-François Jenny-Clark, Eddie Gomez avec lesquels il dispense des master classes d’harmonie et d’improvisation. Sa rencontre avec un des pianistes qui l’a le plus inspiré, Ahmad Jamal, à l’occasion de l’émission « Transversalles » sur France Musique, est un des points marquants dans l’évolution de son style de jeu pianistique.

Ce Choc a été décerné par le journaliste et homme de lettre Jean-Pierre Jackson, dans le magazine Classica de février-mars 2016.
Les deux albums en duo avec Gary Peacock
ont obtenu le « MAESTRO » du magazine Pianiste
« 53rd Street », album en duo avec Gary Peacock
“Pourvu d’un toucher cristallin d’une lumineuse articulation, Robert Kaddouch les transfigure et en distille les merveilles en compagnie du bassiste Gary Peacock qui, depuis trente ans, accompagne Keith Jarrett. On est vite captivé par leur musique dont on pourrait louer une sorte de gentillesse épanouie, de fraîcheur, dont la liberté et la sérénité emportent immanquablement l’adhésion”
Jean-Pierre Jackson
Pour suivre le projet d’enregistrement à New York
Le concertiste
En adoptant la formule la plus flexible, le duo, sa pratique de l’improvisation a été le ciment de l’accompagnement proprioceptif, outil-clé de la pédagogie Kaddouch. Pendant cette période, on trouve des récitals à deux pianos avec le pianiste Martial Solal, avec qui il a enregistré plusieurs CD la « Balade pour 2 piano » primée « 5 diapasons » par le magazine Diapason.Plusieurs tournées de concerts en trio ont abouti à un disque avec Daniel Humair et Cesarius Alvim.
Des musiciens comme Eddie Gomez, contrebassiste de Bill Evans, ou Jean-François Jenny Clark (professeur d’improvisation au CNSMDP) ont enseigné, joué et enregistré avec lui : ainsi on trouve un CD en duo avec Jean-François Jenny Clark enregistré lors d’un concert au studio 106 de la Maison de la Radio pour lequel Robert Kaddouch est l’invité de l’émission « les surprises de Martial Solal ». Il semble qu’une rencontre marquante avec le pianiste Ahmad Jamal pour l’enregistrement de l’émission « transversalles » sur France Culture ait été à la source du concept de conductibilité (communication par la création), du moins d’atmosphère ductile, sorte de milieu créatif propre à générer tous types d’apprentissages.
L’improvisateur
« 53rd Street », album en duo avec Gary Peacock
Enregistrement avec Gary Peacock ,au studio Avatar de New York, juillet 2015.
Pour mieux comprendre le dispositif d’improvisation de Robert Kaddouch, cliquez ici