Balade pour 2 pianos, duo Martial Solal, Robert Kaddouch
« Un disque de grand piano dont les richesses ne se laissent pas épuiser à la première écoute »
JazzmagCette musique-là séduit par son raffinement et son intelligence »
Alain Gerber – 5 diapasons« Une richesse d’invention et de virtuosité, un disque brillant et profond »
Jazz Magazine
« Pourvu d’un toucher cristallin et d’une merveilleuse articulation »
Jean-Pierre Jackson, Choc Classica
« Un duo au soleil »
« Un univers subtilement complexe »
Franck Medioni
« Balade de deux rêveurs solitaires au pays de l’invention et de la complicité »
Bernard Joyeux
« Riche en émotions et en surprises, du grand art « funambulesque »
Pascal Anquetil

Ce Choc a été décerné par le journaliste et homme de lettre Jean-Pierre Jackson, dans le magazine Classica de février-mars 2016.
Les deux albums en duo avec Gary Peacock
ont obtenu le « MAESTRO » du magazine Pianiste
« 53rd Street », album en duo avec Gary Peacock
“Pourvu d’un toucher cristallin d’une lumineuse articulation, Robert Kaddouch les transfigure et en distille les merveilles en compagnie du bassiste Gary Peacock qui, depuis trente ans, accompagne Keith Jarrett. On est vite captivé par leur musique dont on pourrait louer une sorte de gentillesse épanouie, de fraîcheur, dont la liberté et la sérénité emportent immanquablement l’adhésion”
Jean-Pierre Jackson

Du funambulisme de haute volée : tel est l’art pratiqué par le pianiste Robert Kaddouch en duo avec le contrebassiste Gary Peacock. Si l’on déplorait quelque peu le manque d’espace dévolu à ce dernier sur l’opus complémentaire, précédemment chroniqué, on est plus que ravi de se plonger dans le bain de vibrations telluriques produites par l’éminent jazzman.
Une main gauche infaillible et un pizzicato redoutable n’expliquent pas tout : la grand-mère est ici support de méditation… une sorte de « traité du zen et de l’entretien du jazz » – on sait l’intérêt de ce musicien né en 1935 pour les philosophies orientales, qui manifestement l’autorisent à faire respirer son instrument par-delà son usage matériel. Robert Kaddouch, quant à lui, ose des accords dissonants mais n’en oublie pas son redoutable sens du swing, faisant prendre à ses quatre-vingts huit touches des accents stride, retrouvant par là son passé d’accompagnateur de musiciens américains de passage, dans ses jeunes années toulousaines. Il est « joué par son piano », comme il l’indique dans les notes de jaquette du CD, au point qu’il est possédé par la musique, dans une transe instrumentale dévastatrice.
Mélismes méditatifs, intimité des déconstructions et des réharmonisations amenées avec une élégance suprême, captation des vibrations respectives et surtout des silences, art d’utiliser la « force de l’adversaire » dans la quête de voies insoupçonnées, jusqu’à cette envolée d’une sublime pédale sur le dernier titre « High Line », monument de simplicité et de plaisir. Comme un retour au langage de l’enfance pour ces deux musiciens qui n’oublient jamais l’essentiel.

Etrange voyage entre jazz et enfance que nous proposent Robert Kaddouch, émérite pianiste, et Gary Peacock, monument de la contrebasse. Mais après tout, dans son appétence pour le vrai jeu, le jazz n’est-il pas un éternel retour en enfance ? C’est, semble-t-il, le pari de ce duo.
On connaît du premier l’intense travail pédagogique, en particulier dans la phénoménologie du jeune enfant : celui qui a démontré qu’un minot est « un être à part entière », doté de capacités créatives dont « l’adulte ferait bien de s’inspirer » (extraits du livret du CD, nanti d’ailleurs d’un packaging somptueux, forme et fond). De fait, les thèmes sélectionnés ici proposent des variations drôlement swinguantes sur « Jingle Bells » et « À la claire fontaine » (qui fut par ailleurs l’hymne de la Nouvelle-France…) : plaisir de l’écoute mutuelle, de cette communication par la création que Kaddouch nomme « conductibilité ».
Evidemment, le courant passe avec un Gary Peacock que l’on eût aimé entendre se lancer dans ces improvisations bluffantes dont il a le secret, a fortiori lorsque, comme ce maître de la grand-mère (on ne compte plus ses apports rythmiques et mélodiques de Dexter Gordon à Keith Jarret, en passant par Paul Bley…), ce n’est plus un arbre que l’on fait résonner à travers son instrument mais bel et bien une forêt entière ! Le jazz est là de façon explicite via des propositions de standards interprétés avec force démarquages harmoniques captant l’attention complice de l’auditeur (à la manière d’un Ahmad Jamal, dont Kaddouch avouera qu’il fut déterminant dans son approche de l’interprétation et de l’improvisation), jusqu’à un « Besame Mucho » dont les poncifs latins sont très justement évités, et c’est heureux.
Quant aux sélections issues du folklore yiddish, comme cet émouvant « Ani Pourim », elles s’intègrent d’autant plus dans le répertoire abordé qu’elles font finalement partie du patrimoine jazzistique, si l’on en croit le sociologue (et pianiste de jazz) américain Howard S. Becker dans son essai « Qu’est-ce qu’on joue maintenant ? Le répertoire de jazz en action » . Au final, un joli essai qui abolit les frontières de l’âge, voire même des âges du jazz !
“The team intertwines on a hip ‘What Is This Thing Called Love’ while going impressionistic on a liquid ‘Lover Man’…. the piano and bass sigh and weave with thoughtful elegance.”
Jazz Weekly – George W. Harris / 9 January 2017
“One is quickly captivated by their music which gives the sense of a kind of blossoming friendliness and freshness, and a sense of freedom and serenity, unwaveringly held together.”
Classica – Jean-Pierre Jackson / February 2016
“… the album became exactly what was to be expected: refined chamber music with remarkably beautifully formulated notes… It’s a pleasure to listen to the mature style of Gary Peacock… shaped by power and refinement, a deep musicality…”
Jazz Podium – Volker Doberstein / March 2016
“… the album ‘53rd Street’ is an anthology of traditional melodies, standards or children’s songs, chosen to be reinvented in the here and now of the meeting – not to mention the sometimes unexpected and tasty connections between these songs (Jingle Bells – A Foggy Day). The taste for subtle reharmonisations of Kaddouch are generously expressed here…”
Jazz Magazine – Vincent Cotro / June 2016
“Kaddouch’s style is lush and lyrical, utilizing slightly unusual chords and harmonic modulations to revitalize standbys like ‘A Foggy Day’, ‘Lover Man’ and even ‘Jingle Bells’. His radical reharmonization of the latter, coupled with the extreme independence of his left hand, show off his individuality. Peacock, an almost subliminal presence, anchors the harmonies and pulse against the pianist’s constant ebbs, flows and upwellings…”
New York City Jazz Records – Tom Greenland / June 2016
Voir plus de critiques : Les critiques de disques
« L’équipe s’entrelace sur un » What Is This Thing Called Love « tout en devenant impressionniste sur un liquide » Lover Man « …. le piano et la basse soupirent et tissent avec une élégance réfléchie. Jazz Weekly – George W. Harris / 9 janvier 2017 « On est vite captivé par leur musique qui dégage une sorte de convivialité et de fraîcheur épanouie, un sentiment de liberté et de sérénité, indéfectiblement liés. Classica – Jean-Pierre Jackson / Février 2016 «
… l’album est devenu exactement ce à quoi on s’attendait : une musique de chambre raffinée avec des notes remarquablement bien formulées… C’est un plaisir d’écouter le style mature de Gary Peacock… façonné par la puissance et le raffinement, une profonde musicalité… » Jazz Podium – Volker Doberstein / Mars 2016 «
… l’album ’53rd Street’ est un florilège de mélodies traditionnelles, de standards ou de chansons enfantines, choisies pour être réinventées dans l’ici et maintenant de la rencontre – sans parler des rapprochements parfois inattendus et savoureux entre ces chansons (Jingle Bells – A Jour brumeux). Le goût des réharmonisations subtiles du Kaddouch s’exprime ici généreusement… » Jazz Magazine – Vincent Cotro / Juin 2016
« Le style de Kaddouch est luxuriant et lyrique, utilisant des accords légèrement inhabituels et des modulations harmoniques pour revitaliser des standby comme » A Foggy Day « , » Lover Man « et même » Jingle Bells « . Sa réharmonisation radicale de ce dernier, couplée à l’extrême indépendance de sa main gauche, montre son individualité. Peacock, une présence presque subliminale, ancre les harmonies et la pulsation contre les flux, reflux et remontées constants du pianiste… » New York City Jazz Records – Tom Greenland / Juin 2016
“The team intertwines on a hip ‘What Is This Thing Called Love’ while going impressionistic on a liquid ‘Lover Man’…. the piano and bass sigh and weave with thoughtful elegance.”
Jazz Weekly – George W. Harris / 9 January 2017
“One is quickly captivated by their music which gives the sense of a kind of blossoming friendliness and freshness, and a sense of freedom and serenity, unwaveringly held together.”
Classica – Jean-Pierre Jackson / February 2016
“… the album became exactly what was to be expected: refined chamber music with remarkably beautifully formulated notes… It’s a pleasure to listen to the mature style of Gary Peacock… shaped by power and refinement, a deep musicality…”
Jazz Podium – Volker Doberstein / March 2016
“… the album ‘53rd Street’ is an anthology of traditional melodies, standards or children’s songs, chosen to be reinvented in the here and now of the meeting – not to mention the sometimes unexpected and tasty connections between these songs (Jingle Bells – A Foggy Day). The taste for subtle reharmonisations of Kaddouch are generously expressed here…”
Jazz Magazine – Vincent Cotro / June 2016
“Kaddouch’s style is lush and lyrical, utilizing slightly unusual chords and harmonic modulations to revitalize standbys like ‘A Foggy Day’, ‘Lover Man’ and even ‘Jingle Bells’. His radical reharmonization of the latter, coupled with the extreme independence of his left hand, show off his individuality. Peacock, an almost subliminal presence, anchors the harmonies and pulse against the pianist’s constant ebbs, flows and upwellings…”
New York City Jazz Records – Tom Greenland / June 2016